Monday, February 17, 2014

agréable ; fait de chair animale brûlé


Le terme "Holocauste" était déjà utilisé dès le premier tiers du xixe siècle dans la langue française pour désigner le massacre systématique d’un groupe social, ethnique ou religieux. Il est notamment utilisé par Chateaubriand dans ses Mémoires d'Outre-Tombe au livre 16, chapitre 5, et au livre 31, chapitre 2.
En 1894, Bernard Lazare utilise le terme « holocauste » pour parler des Juifs brûlés vifs pendant la Peste noire, au Moyen Âge : « Quand la peste noire ou la faim sévissait, on offrait les Juifs en holocauste à la divinité irritée2. »
En 1968, il est perçu dans le journal de Paul Claudel que ce dernier déplore le massacre des Juifs européens dans une perspective chrétienne3.
Puis, en 1978, aux États-Unis le terme d’« holocauste » a servi de titre à une série télévisée de fiction consacrée au génocide des Juifs, assassinés par les nazis et leurs alliés, officiels ou civils européens, sous le Troisième Reich. Cette tentative d'extermination a entraîné la mort de plus de six millions d’entre eux.
Cependant, pour la tradition juive, un holocauste est un sacrifice :
offert à Dieu pour lui être agréable ;
fait de chair animale brûlée ;
fait uniquement sur l’autel du Temple de Jérusalem, qui n’existe plus depuis l’an 70.
C’est pourquoi le terme d’« holocauste » pour désigner la « Solution finale » est considéré par les Juifs comme un grave contresens. Les francophones européens emploient plutôt le terme de Shoah (« catastrophe » en hébreu) depuis la sortie du film Shoah de Claude Lanzmann regroupant des témoignages de rescapés des camps d’extermination. Tourné en 1985 et d’un style épuré (les images sont celles de ce qu’il restait des camps en 1985), ce film d’une durée totale de 9 h 30 a été considéré comme un événement historique et cinématographique majeur.
Le terme « Shoah » est le nom officiel que l’État d’Israël donne à la « Solution finale ». Il s’agit d’une décision du Parlement israélien (Knesset) du 12 avril 1951, à l’occasion de la fixation du jour national du souvenir (Yom Ha-Shoah Ve Mered Ha-Getaot).
Le livre de Raul Hilberg, qui fait autorité sur le sujet, s’intitule quant à lui La Destruction des Juifs d'Europe. Le monument commémoratif installé à Berlin se nomme « Denkmal für die ermordeten Juden Europas », en souvenir de « l’extermination des Juifs d’Europe ». Enfin, le terme de « judéocide » est également employé, notamment par l’historien Arno J. Mayer dans La Solution finale dans l’histoire.
Usage en français et en anglais[modifier | modifier le code]

En France, l’usage a consacré l’emplo

least. [En monopolisant une telle part du potentiel computationnel de tels livres, Google se positio

que ne sont disponibles que dans une seule des 5 bibliothèques partenaires au début (les « Google 5 » : Harvard, Michigan, Stanford, Oxford, NYPL), 20 % par deux, 10 % par trois. De plus la primauté de la langue anglaise est patente : si 430 langues sont représentées dans Google Books, près de la moitié des titres sont écrits en langue anglaise. Enfin, la proportion d'ouvrages libres de droits (20 % seulement145) souligne que déjà le projet de numérisation des catalogues de grandes bibliothèques portait en germe un dessein d'une ampleur beaucoup plus grande.
L'analyse de Robert Darnton est notamment reprise par Jean-Claude Guédon, qui explique (également dans The New York Review of Books146) que le projet de Google induit une réduction du « potentiel computationnel » des ouvrages numérisés : par volonté de prendre de l'avance sur la concurrence et par peur de perdre la main sur les contenus qu'elle numérise, l'entreprise réduirait selon lui fortement le champ des utilisations possibles du texte (notamment en fournissant des images scannées plutôt que du texte en clair, ou en imposant des conditions très limitatives de partage des contenus).
« By monopolizing much of the computational potential of such books, Google is positioning itself as the operating system of the digital document world. Digital texts already dominate some areas of knowledge. To give a single company such a grip on the collective memory of the world, its analysis, and even its meaning is frightening to say the least. [En monopolisant une telle part du potentiel computationnel de tels livres, Google se positionne comme système d'exploitation dans le monde du document numérique. Les textes numériques dominent déjà certaines parties du savoir. Donner à une seule entreprise un tel pouvoir sur la mémoire collective du monde, et sur son analyse, est effrayant pour ne pas dire plus (traduction libre)] »
Il souligne à cette occasion l'importance d'initiatives comme celles de l'Open Content Alliance (OCA), qui ambitionnent de libérer les bibliothèques et les ouvrages de l'emprise de groupes d'intérêts privés.
Services concurrents[modifier | modifier le code]

Holocauste
Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Holocauste (homonymie).
Un holocauste est le sacrifice par le feu d’un animal après immolation. Pratiqué par les Grecs dans le cadre des rituels chthoniens, il l'est aussi dans la tradition israélite. Utilisé dès le xixe siècle dans les langues française et anglaise pour désigner le meurtre à grande échelle d’un groupe social ou ethnique1, il devient l'un des termes employés après la Seconde Guerre mondiale pour tenter de caractériser le massacre systématique et ciblé des Juifs par l’Allemagne nazie, celui de shoah n’étant pas encore accepté.
Termes « Holocauste » et « Shoah »[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Shoah.

ntre Google, les auteurs et les éditeurs, et s'être imprégné de sa philosophie - ce qui n'est pas une

remier projet de grande envergure (...) qui permet une entrée en force du Livre dans l’internet. (...) On permet l’accès à une partie des contenus, on permet une recherche thématique à l’intérieur du livre, on renvoie à d’autres livres, à l’éditeur, vers des librairies, etc., mais jamais on ne se substitue au livre, dont la forme reste omni-présente à travers l’image même des pages consultées. Contrairement aux sites, on ne peut ni télécharger, ni imprimer. Paradoxalement, Google-Livres indique ainsi les limites d’une information infinie (qui est un leurre) surfant de blogs en sites, et propose un retour (qui est une avancée) vers un médium ancien, encore aujourd’hui sans équivalent141 »
Alexandre Laumonier, directeur des éditions Kargo, souligne pour sa part que la solution de Google est efficace à l'échelle de sa structure car « les petits éditeurs ne disposent pas des fonds permettant de lancer des campagnes publicitaires », et que «Google Recherche de Livres permet à un public plus large de découvrir nos publications »142.
Robert Darnton[modifier | modifier le code]
En février 2009, dans un article intitulé « Google & the Future of Books » et publié dans The New York Review of Books143, Robert Darnton (spécialiste des Lumières européennes et de l’histoire du livre sous l’Ancien Régime) formule une critique très vive de l'évolution que connaît le projet Google Books :
« Après avoir lu l'accord passé entre Google, les auteurs et les éditeurs, et s'être imprégné de sa philosophie - ce qui n'est pas une tâche facile puisque le document s'étire sur 134 pages et 15 appendices -, on en reste bouche bée : voici posées les fondations de ce qui pourrait devenir la plus grande bibliothèque du monde. Une bibliothèque numérique, certes, mais qui battrait à plate couture les établissements les plus prestigieux d'Europe et des États-Unis. De surcroît, Google se hisserait au rang de plus grande librairie commerciale de la planète - son empire numérique reléguerait Amazon au rang de boutique de quartier. [...] Google Book Search est sur le point d'inaugurer la plus grande bibliothèque et le plus grand magasin de livres de l'histoire. Quelle que soit la manière d'interpréter cet accord, ses dispositions s'imbriquent de manière si inextricable qu'elles s'imposent en bloc. Aujourd'hui, ni Google, ni les auteurs, ni les éditeurs, ni la cour du district de New-York ne sont en mesure d'y apporter des changements notables. C'est un tournant majeur dans le développement de ce que nous appelons la société de l'information. Si nous ne rééquilibrons pas la balance, les intérêts privés pourraient bientôt l'emporter pour de bon sur l'intérêt public. Le rêve des Lumières serait alors plus inaccessible que jamais. »
Il dénonce ainsi un triple risque à l'œuvre dans ce vers quoi Google tend à travers son projet : la mainmise d'un seul acteur (monopole) sur la prescription documentaire, la distribution et l'accès aux œuvres du domaine public (et de la « zone grise »), la privation des ressources bibliothécaire à grande échelle. De fait, une étude de D-Lib Magazine (en))144 de septembre 2005 souligne qu'il y a très peu de recoupements dans la disponibilité physique des œuvres, entre les bibliothèques : ainsi 61 % des titres concernés à l'épo